Dans un contexte incertain peut on encore Investir en confiance ?

07/10/2022
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Il n’est pas facile à notre époque d’associer ces deux mots (investir et confiance). En effet, les mauvaises nouvelles s’accumulent lorsqu’on allume son téléviseur ou que l’on se branche sur le fil d'actualité de Twitter. Dans un tel marasme, qui ne semble pas encore avoir atteint son acmé, nos biais cognitifs sont mis à rude épreuve. Ils nous empêchent souvent de prendre des décisions. Qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Revue de détail de ce que l’on nomme dans le jargon, la finance comportementale.

Les mauvaises décisions d'investissement

Nous sommes tous sujets à notre subjectivité. Il en va de même en finance. Si vous aimez les voitures, par exemple, vous aurez tendance à être focus sur les bons aspects du secteur en omettant, parfois inconsciemment, d'analyser les risques inhérents à cette activité cyclique.
Pourtant, mieux vaut rester pragmatique et ne pas laisser la porte grande ouverte à ses émotions en matière de bourse ou plus largement de placements. 

L’effet moutonnier

Comme évoqué en introduction, Il est tentant en ce moment de se laisser à une certaine déprime dans un contexte de marchés en baisse et extrêmement volatils et de remettre ses décisions d'investissement à plus tard, en laissant son argent sur un livret A et le laisser à la merci de l’inflation. Tragique erreur. 

Crise énergétique, tensions sur les chaînes d'approvisionnement, inflation, marchés baissiers, conflit Ukrainien, rien ne semble plaider à court terme pour une reprise des marchés et des investissements. 

Traditionnellement, lorsque le marché est baissier, le pessimisme règne en maître. En bref, jour après jour, les marchés évoluent et suscitent bien des interrogations chez tous les investisseurs. Alors, faut-il attendre des jours meilleurs pour placer ses économies ?

2022, une année d’opportunités

Investir dans des placements immobiliers ou financiers en 2022 nécessite plus que jamais d'être avertis et informés pour être capable de gérer au mieux son portefeuille eu égard au risque actuel. Dans un tel contexte, d’ailleurs, l'accompagnement d’un conseiller en gestion de patrimoine peut s’avérer judicieux. 

En effet, lorsque le marché est baissier ou « bearish » l’idéal est de continuer à investir et de profiter des opportunités qui se présentent. Et il y en a beaucoup. Vous pouvez par exemple mettre en place des versements progressifs (technique du DCA) dans différents véhicules d’investissements pour lisser votre risque. En effet, mieux vaut investir une somme limitée chaque mois plutôt que de miser sur une somme conséquente dès le départ. 

Cette stratégie réduira la volatilité de votre portefeuille en assurant une meilleure maitrise du risque et moyennera à la hausse comme à la baisse ses performances. 

Autrement dit, si les marchés financiers remontent rapidement, votre gain sera certes moins important mais, à l'inverse, la baisse de la Bourse se fera nettement moins ressentir sur votre investissement. 

L’investisseur et le facteur temps

Warren Buffet, célèbre investisseur de Wall Street, investit principalement sur des actions dites « Value » depuis un demi-siècle en s’appuyant essentiellement sur le facteur temps. 

Il a coutume de dire, par exemple, que nul ne peut prévoir l’avenir et que dans ce contexte, la seule possibilité pour un investisseur est de rechercher les entreprises sous valorisées, sans tenir compte du futur, car nul ne détient de boule de cristal.

Dès lors, il n’y a pas de bon ou de mauvais moment pour investir en bourse ou en immobilier. En revanche, il faut commencer à investir le plus tôt possible pour profiter de la performance des marchés et valoriser son capital grâce au facteur temps, qui est le meilleur allié de l’investisseur. 

Une chose est certaine, pour faire fructifier son argent il faut commencer à investir le plus tôt possible : Investissez peu mais tôt plutôt que tard mais beaucoup.